TROISIEME PASSAGE
31 Mai 1998

 
 Saâlah, enfant du désert, nostalgique de la musique des mots arabophones, rêveur de jardins luxuriants quercynois, tu chantes une colère électronique, un peu brouillonne parfois, contre les peurs xénophobes et les frilositées bien nanties, nourries de la profusion des objets, si peu humaine mais tellement normative, si loin de la fête, de la voix et du chant partagé. 

La bodega, cornemuse du languedoc 

Saâlah Busten 7, jardin des rencontres, espace de convivialité. Il suffit de pousser la petite porte de bois vert, pour entendre les sons de cornemuse et de violon, pour jouir des sons et des stridences inouîes qui te donneront les larmes de la sérénité et la sagesse de l'enfant pas sage, celui qui survit encore en toi, aujourd'hui. Si tu le veux bien. 

Saâlah 

 Saâlah Busten en scène 

Saâlah busten 7 mériterait de revenir.  Plus longtemps. Plus avant. Pour donner  encore à entendre le  croisement des musiques  de tradition, de la fureur électronique, et de l'incandescence des temps bousculés et frénétiques de cette fin de siècle. Pour une promesse de passage ludique. Pour une réconciliation de nous même avec le désert du monde. 
 

Fin de partie 


PIANO LUBAT SOLO
Auparavant, Bernard Lubat avait pris possession de la scène pour une brève apparition pianistiquement incorrecte. Ne jamais être là ou l'on vous attend, semblait dire le musicien aux spectateurs, qui paraissaient frustrés par une performance peu diserte. La suite de la soirée à la Salle Balène, avec André Minvielle et le Showbal Gasconcubin allait donner du grain à moudre à ceux qui savent bien que la musique aussi, est une affaire d'humeur et de sentiments. 



 
Lubat 1 
Improvisation

Lubat 2 

swing de plomb

Lubat 3 
 

 Jazzcogne dans les bas fonds de l'imagin'traction
SHOWBAL GASCONCUBIN
 

Dédé minvielle et le Showbal Gasconcubin 

le Showbal Gasconcubin commençait aussi de façon surprenante. Un accordéoniste traditionnel (Jean Pascual) et deux joueurs de tambour, Dédé Minvielle à la batterie et au chant, rejoint par Xavier Vidal au violon, proposait une suite de rondeaux, mazurkas et polkas pour le plaisir des danseurs qui se trouvaient là. 

Danse avec Dédé 

Danseurs de Rondeau gascon

Rondeau gascon

Puis la soirée prenait une toute autre allure, sous l'impulsion d'un Lubat déchainé au clavier et à la batterie, naviguant sur les vocalises d'André Minvielle, les explosions de pétards et les rythmes de mambo et autres samba, à faire danser de la tête aux pieds toutes les générations entremêlées, pour cette dernière nuit du premier festival Avis d'Pas Sage. 
 

Duo d'accordéon d'Oc
Accordéons diatoniques biguine gasconcubine et rap patois.
 
 

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